Mes 4 conseils pour se libérer du syndrome de l'imposteur
Cet article participe à l’évènement “Mes meilleurs conseils pour se libérer du syndrome de l’imposteur” organisé par le blog Ma médiation animale que j’ai beaucoup apprécié pour son article sur “Comment développer sa créativité”. Vous aurez également l’occasion de découvrir d’autres articles sur le thème de la zoothérapie si cela vous intéresse.
As-tu des difficultés à accepter les compliments qui portent sur ton intelligence ou ta réussite ? Attribues-tu tes réussites à de la chance ? As-tu peur qu’un jour quelqu’un se rende compte que tu n’es pas compétente ?
Si tu réponds oui à ces questions, tu souffres sûrement du syndrome de l’imposteur.
Dans cet article, je souhaite te présenter ce mal sournois dont souffre trop de personnes à mon goût et te donner mes conseils pour t’en libérer une bonne fois pour toute ! Oui je suis ambitieuse !
Le syndrome de l’imposteur, une maladie ou une invention de notre part ?
Le syndrome de l’imposteur est un terme relativement récent, il a été inventé par deux psychologues, Pauline Rose Clance et Suzanne Imes, en 1978. Le syndrome de l'imposteur est avant tout une construction psychologique. Je ne vais pas te faire languir plus longtemps : ce n’est pas une maladie ! Et c’est encore moins incurable.
Pour sa petite définition : il se caractérise par un sentiment d’incompétence et de doute maladif en sa personne et ses compétences. Malgré les succès scolaires, professionnels ou personnels, le doute persiste et gagne la partie.
Dans cette définition, j’y vois d’une part clairement un décalage entre la perception que l’on se fait des autres et la façon dont on se perçoit soi-même. D’autre part, ce décalage mène à un vrai déni de ses compétences. Enfin, le déni démontre une vraie exigence (voire une intransigeance) envers soi et envers ses réelles compétences.
L’imposteur, en vrai, ne l’est pas puisqu’il a donc plus de compétences et de qualités que ce qu’il croit. Il est tellement exigeant envers lui qu’il n’est jamais assez compétent, jamais assez bien pour faire ceci ou cela, à ses propres yeux.
Il recherche la perfection, et même avec, il trouvera des raisons de dire que ça ne l’est pas.
Il peut aussi ressentir beaucoup de pression et il la gère en s'auto sabotant.
C’est donc toi-même qui créé et auto-alimente le syndrome de l’imposteur. Tu lui donnes vie, le nourris et te crée une belle prison dorée avec.
Voilà pour la bonne nouvelle.
A quel point tu aimes qui tu es ?
Découvre 10 questions qui y répondront !
Quel est l’intérêt de se faire autant de mal ?
C’est une bonne nouvelle car c’est en sachant cela que tu peux reprendre ton pouvoir sur ta perception et tes croyances. A ce sujet, tu peux aller lire cet article : Dépasser les croyances limitantes pour se révéler pleinement !
Au lieu de te comparer aux autres ou d’attendre de la reconnaissance, tu peux surmonter ces doutes.
Avant de te dire comment, j’ai envie de te parler de cette partie de toi qui doute. Car il s’agit bien d’une partie de toi. Au fond, tout au fond de toi, tu ne doutes pas, mais tu ne sais pas où chercher.
L’imposteur, c’est une partie de toi. C’est une invention de ton égo qui se sert de cela pour te garder bien au chaud auprès de lui. Il pense te mettre en sécurité. Tu serais en danger selon lui.
L’ego s’est formé depuis ton enfance, il a pris forme à travers les rencontres que tu as faites, les mots que tu as entendu, les expériences que tu as eu. Et il a créé des histoires, des croyances, des messages contraignants que tu as intégrés étant enfant et qui te guident encore. Ils te poussent à agir, penser, interpréter, décider. Ce sont des injonctions intériorisées. Le but est de les satisfaire sinon on meurt.
Par exemple, si l’on me forçait toujours à me dépêcher, ou à tout le temps “suivre le mouvement”, peut-être qu’aujourd’hui, je m’arrange toujours pour arriver à la dernière minute et je refuse de planifier quoi que ce soit…
Tu as développé le syndrome de l’imposteur afin d’éviter un danger.
Si vous jugez un poisson à sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à penser qu'il est stupide.
Albert Einstein
Mes 4 conseils pour se libérer du syndrome de l’imposteur
1- Est ce que c’est grave docteur ? La première chose que je te propose c’est de passer le test pour évaluer les dégâts ;-) Tu peux trouver l’échelle de Clance facilement sur internet. Cela mettra une réalité sur ce que tu vis.
2- La deuxième astuce vient de cette première piste de réflexion que j’ai partagée précédemment. Tu comprends maintenant le phénomène et je t’invite à te poser les questions :
- De quoi ai-je peur ?
- A quoi me sert cette partie de moi qui me fait douter ?
Reconnaître et prendre conscience des sentiments d’insécurité intérieure qui te traversent est la première étape vers la guérison.
Tu ne peux pas lutter contre ton ego car il t’a certainement protégé pour de bonnes raisons. Mais aujourd'hui, tu peux le laisser s’en aller car c’est toi qui est aux commandes de ta vie et de tes choix.
3- Je t’invite à changer ton rapport à la réussite, aux compliments et à toutes les petites et grandes choses positives qui t’arrivent.
Je te lance le défi de dire “merci” à un compliment au lieu de “désolée, j’aurais peut-être pas dû…”. Essaye. Peu à peu, tu vas relativiser, et t’alléger de cette pression que tu portes sur les épaules.
4- Mon 4ème conseil est assez classique : faire le point sur tes talents, ton génie… ha non, tu vas flipper si je dis ça…
Quelles sont tes compétences, tes réussites, pour de vrai ? Sans mentir. Ca implique d’être honnête envers toi. Sans minimiser. Dans un premier temps, sans essayer de trouver de raisons aux réussites. Juste les noter, de manière très factuelle.
Prends un carnet de note ou ouvre un document sur ton ordinateur, liste et n’efface rien.
Ensuite, observe ce que ça te fait de lire (es-tu tentée de minimiser ? As-tu envie d’en effacer certaines ? De leur trouver une “raison”...)
Dans un deuxième temps, note les causes réelles du succès (j’ai travaillé tant d’heures, j’ai aidé telle personne…). Ainsi, tu vas peu à peu transférer ton rapport au succès et mieux l’accepter dans ta vie.
En conclusion, dis-moi si cet article t’a aidé !
Je rêve d’un monde où chacun d’entre nous soit très conscient de sa propre valeur et ses propres talents. D’un monde où l’ego ne serait plus maître de nos vies. D’un monde où nous sommes simplement et naturellement nous-mêmes. Sans filtres. Sans barrières. Sans masques.
A nous de jouer !
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