Etre maman aujourd'hui, c'est être partout à la fois + chronique Altern'mamans

Altern'mamans : Etre maman aujourd'hui, c'est être partout à la fois.

Ecoutez mes 4 conseils pour ne pas choisir entre sa vie de maman, sa vie de femme et sa vie professionnelle.

Bonjour à tous et bienvenue sur AlternantesFM, c’est Cathy Guillaume, je suis psychologue et coach, auteure de “stop au burn-out maternel”, maman de deux garçons plein de vie et je suis heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour la première émission d’altern’mamans, une émission que j’ai concocté pour toutes les mamans, les femmes qui veulent retrouver leur équilibre. 

Dans cette émission, je souhaite vous partager mon regard et mon expérience personnelle et professionnelle sur la maternité et vous donner des astuces pour trouver ou retrouver votre équilibre dans cette vie à laquelle je trouve aucune femme n’est préparée !

Comment concilier vie de maman, vie de femme et vie professionnelle ?

 

Intro

Parce que la vie de maman n’est pas un long fleuve tranquille, parce que c’est un chemin, un voyage même, où l’on peut facilement passer du rire aux larmes, des petits bonheurs du quotidien à des gros pétages de plombs soudains, j’ai souhaité démarrer cette émission par un premier épisode où l’on va parler des différentes casquettes que portent les femmes d’aujourd’hui.

Comment concilier sa vie de maman avec sa vie personnelle, de femme, de couple et professionnelle ? 

 

Première partie

Tout d’abord, je vais commencer par des constats pour vous donner des clés de compréhension. 

Mon premier constat : c’est que les femmes d’aujourd’hui portent plusieurs casquettes. Elles ont même la possibilité de les choisir !

Aujourd’hui, on peut choisir si on veut un enfant ou non, choisir l’homme avec qui on veut vivre et faire un enfant, choisir de ne pas vivre avec, choisir de s’en séparer, choisir d’avoir un travail ou non, choisir son travail, choisir de le quitter pour changer de voie,... Les choix sont multiples !
Alors c’est top, on peut enfin choisir ! C’est top, mais il y a une sorte de course effrénée à vouloir être partout à la fois.
Comme si c’était devenu un challenge de travailler, faire les devoirs en rentrant du travail, préparer les repas, réfléchir à faire autre chose que des pâtes, faire du sport, faire l’amour, penser au linge, penser aux projets, penser aux courses, penser penser penser, faire faire faire...


Nous voulons nous épanouir dans tous les domaines dans la mesure du possible, et ça donne un peu le sentiment de devoir en contrepartie supporter la charge mentale dont on entend tant parler ! Vous savez : le fait de penser à tout, tout le temps, pour tout le monde afin que tout se passe pour le mieux. Sinon, si on y pense pas, qui le fera ?? Si en rentrant fatiguée du travail, je ne pense pas à faire les courses, tu mangerais quoi ce soir ? Et cela est souvent à l’origine de disputes bien sûr mais surtout du stress qui s’installe l’air de rien et qui crée à son tour le sentiment d’avoir la tête sous l’eau et que la cocotte minute va exploser. 

Ça donne le tourni hein ?

Parce que quand on devient maman, on ne pense plus seulement à nous, à notre travail et à notre couple, on devient aussi responsable d’une ou d’une personne ! Et ça ce n’est pas rien je trouve. 

 

Mon deuxième constat, c’est que nous nous oublions souvent au profit de notre rôle de maman.

On fait on fait on fait, on pense on pense on pense, mais on oublie d’être.
Nous faisons passer les besoins des autres avant les nôtres.
Pourquoi ? Tout d’abord parce que nous l’avons voulu et désiré cet enfant. Et puisque nous l’avons voulu, on se sent responsable.
J’ai lu sur un blog par exemple : “c'est mon devoir de faire en sorte que cette enfant soit heureuse, épanouie et en sécurité.”

Ca semble plus important de prendre soin de nos petits et grands chérubins que de nous-mêmes. je dirais que c’est même plus que “plus important” : c’est entré dans la norme. C’est normal de prendre soin des autres avant de prendre soin de soi. C’est vital pour eux au départ, un nouveau né ne naît pas autonome comme certains animaux. Il a besoin de sa maman, de son papa aussi (ne les oublions surtout pas!!) pour lui offrir des soins, des câlins, de l’amour et de la sécurité. Mais quand il grandit cet enfant, quand il devient de plus en plus autonome, nous perdons rarement cette habitude de jouer à la mère sacrifice. 

Donc d’une part, on l’a voulu cet enfant donc on assume.
D’autre part, on joue à la mère sacrifice à laquelle jouaient nos mères, nos grands-mères et arrières grands-mères avant elles.
Elles portaient tout sur les épaules, bien souvent parce que leur mari ne le faisait pas. Bien souvent parce que c’était comme ça un point c’est tout. Ce n’était pas tellement remis en question et on ne les entendait pas se plaindre, surtout pas.
Les rôles étaient bien différents de ceux d’aujourd’hui. Les choses ont changé mais il reste des traces.
Les hommes assument de plus en plus leur part de responsabilité, fort heureusement ! Les papas participent plus activement à la vie familiale et s’ils ne le font pas, ils sont sollicités.

Petite parenthèse : Eux aussi méritent leur chronique pour trouver leur équilibre. Ce n’est pas simple non plus pour eux de passer d’une époque où les hommes assumaient entièrement la sécurité financière de la famille sans s’intéresser à leur bien-être émotionnel à une époque où les rôles et les tâches sont partagés. Eux aussi doivent apprendre à trouver leur équilibre. 

Ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui, mais je trouvais que c’était important de rappeler que le papa fait aussi partie de l’équilibre dont je parle. Fin de la parenthèse. 


disais donc que les choses ont changé.
Aujourd’hui, les femmes s’assument, s’affirment, gèrent tout telles des wonderwoman, mais quand il s’agit des enfants, les vieux modèles refont surface : une bonne mère, c’est une mère qui se sacrifie et qui se dévoue pour ses enfants et, cerise sur le gâteau, qui culpabilise dès qu’elle fait quelque chose pour elle-même en priorité (alors qu’elle est bien décidée à le faire ! car il y a de plus en plus de conscience sur ce besoin).

Les traces des femmes qui ont subi le patriarcat ont la dent dure ! Parce que oui, si les femmes ont tendance à s’oublier aujourd’hui au profit du rôle de maman, c’est aussi parce que c’est ancré dans la mémoire ancestrale : une femme qui devient maman se doit d’assurer un rôle prédéfini comme étant féminin : prendre soin des autres, émotionnellement, psychiquement, physiquement, c’est à la femme de le faire. Et nos mères, nos grands-mères et nos arrières grands-mères sont parfois là pour nous le rappeler et nous faire culpabiliser bien malgré elles. 

 

En somme, nous oublions simplement d’être, loin de cette course effrénée du faire et du penser à, penser pour...

 

Forts de ces constats, c’est le moment de vous rassurer : toutes les mamans ne sont pas épuisées et ne tombent pas en burn-out, fort heureusement. Et je vous rassure aussi, il est surtout possible de faire autrement sans avoir à choisir entre ces différentes casquettes et c’est ce que l’on va voir maintenant.

 

Deuxième partie

Maintenant, je vais vous donner des pistes concrètes pour apprendre à ne pas choisir. Mais pour ce faire, il va falloir lâcher certaines choses, et c’est ce que l’on va voir dans les 4 conseils que je vais vous donner. Certains conseils peuvent vous parler, d’autres moins, prenez ce qui vous parle, ce qui résonne pour vous. 

 

Apprendre à être, c’est prendre sa place et prendre sa place c’est ne pas avoir à choisir entre ses différentes casquettes.
Nous avons le droit de nous sentir à notre place dans tous les domaines qui nous tiennent à cœur.
Choisir entre sa vie de maman, sa vie de femme, sa vie d’amoureuse, sa vie professionnelle, c’est étriquant non ?
Choisir c’est renoncer. En ne choisissant pas, nous laissons de la place à tout ce qui nous définit. Nous sommes tout à la fois à condition (et c’est mon premier conseil !)
de ne pas nous oublier, de ne pas oublier d’être nous-mêmes, de faire pour nous-mêmes, de penser par nous-mêmes. 

 

  • le meilleur cadeau qu’une femme puisse se faire est de ne pas s’oublier. 

Ne pas s’oublier ne veut pas dire ne plus penser aux autres, être complètement égoïste, en faire moins…
Vous allez entendre tout un tas d’histoires que les autres se racontent et vous racontent pour se rassurer. En général, ce sont nos mères ou nos grands-mères qui nous disent cela. Oui, ça les rassure de vous dire que vous êtes égoïste parce que ça leur fait peur ! Tout simplement. Ils vont peut-être prétendre qu’ils ont peur que vos enfants en souffrent… Mais elles ont davantage peur de se rendre compte que si elles l’avaient fait, si elles avaient été un plus égoïste à leur époque, elles auraient peut-être été plus heureuses, plus affirmées, plus épanouies. 

Donc, quoi qu’en disent les autres, quoi qu'en pensent les autres, nous devons être attentives à ne pas nous oublier

 

  • Pour mettre en pratique cela, je vous partage mon deuxième conseil : identifiez vos besoins

Vos enfants ont des besoins ? Nous aussi !
Vous l’avez sûrement déjà entendu mais si nous ne nourrissons pas nos besoins, nous ne pourrons pas les nourrir eux ! Si on ne remplit pas la voiture d’essence, elle ne pourra pas avancer.

Un besoin non satisfait génère la plupart du temps des émotions négatives, de l’angoisse, du stress. Et nous avons tendance à nous concentrer sur le manque qu’il génère en nous plutôt que de réfléchir aux actions que l’on peut faire pour le combler. “Je n’ai pas de temps à moi pour prendre soin de moi, pas une minute pour aller chez le coiffeur ! Je suis tellement fatiguée que même prendre rdv est difficile !”

Savoir identifier ses besoins est un premier pas vers la connaissance de soi, de ses émotions, de ses ressentis.

Comment on fait ça, vous allez me demander :

- lorsqu’une situation vous agace profondément par exemple, prenez conscience des raisons qui vous poussent à adopter telle réaction, tel comportement, telle émotion (crier par exemple, la colère) et essayez de comprendre quel besoin au fond de vous n’est pas comblé en cet instant ? Qu’est ce qui se cache derrière le “cri”, la colère ? Qui a besoin d’être écouté ?

- Ensuite, une fois le besoin identifié (“j’ai besoin de tranquillité" par exemple), définissez une nouvelle stratégie à adopter sur l’instant (“quand je sens la frustration monter, je prends une minute à moi) ou en amont (quand je sens que cette situation risque de se répéter, je prends mon agenda et je cale une demie journée…”).

En sachant identifier vos besoins, vous allez apprendre à prioriser ce qui est important du moins important, l’urgent du moins urgent, faire du tri dans vos priorités et dans votre salon en somme ! “je me prends la tête avec ce dossier, finalement si je le classe en moins important, je vais déléguer, embaucher, ou le traiter plus tard…”

 

Et là j’ai bien besoin de faire une pause, pas vous ? Avant de vous présenter la suite, on va faire une petite pause en musique, et voici une chanson que j’aime beaucoup et que j’espère vous apprécierez : Be Yourself de Morcheeba

Pause : Morcheeba - Be yourself

 

  • Mon troisième conseil consiste à lâcher la pression que vous exercez sur vos épaules. 

La pression elle peut être externe (la pression des autres, le regard des autres, le jugement des autres, le manque d’aide extérieur…) et elle est aussi interne (la façon dont je vais accueillir le regard des autres ou comment je vais vivre le jugement des autres a un impact sur moi, la façon dont je vais demander ou accepter de l’aide a un impact).
On s’impose bien souvent à nous-même une pression pour continuer à jouer à la femme qui est partout à la fois, forte et parfaite dans tous les domaines.
On n'ose pas demander parce que ce sera pas aussi bien fait que si c’est moi qui le fait ! Ça ne marche pas !

La charge mentale, parfois, on se l’impose. Je dis parfois car il existe des familles, évidemment, où la situation (handicap ou maladie par exemple) provoque une pression qui nécessite beaucoup plus d’aide extérieure.
En oubliant d’être, on s’impose de penser à tout, à la place de… 

Afin de lâcher la pression, je vous invite, je nous invite à ralentir

 

Observez ce qu’il se passe quand vous ralentissez :

Imaginez, vous venez de rentrer du travail et vous n’avez qu’une envie, avoir du calme après une journée où vous avez couru partout, mais les enfants se disputent et rien n’est rangé dans la maison que vous avez laissé en l’état quand vous êtes partie en retard ce matin… Imaginez, vous voyez la scène et vous ralentissez :

Vous vous installez dans un endroit calme, vous fermez les yeux, vous vous installez confortablement, vous êtes attentive aux sons autour de vous, il y a vos enfants mais que, votre cœur bat moins vite, vous êtes attentive aux tensions dans le corps, les traits du visage tendu, dans le cou, vous êtes attentive à relâcher les tensions, enlever les rides du votre visage, esquisser un sourire, relâcher les épaules… et vous soufflez.

C’est agréable ? Ça n'enlève pas le bruit de vos enfants qui se disputent ? Ni le bazar dans la maison quand vous ouvrez les yeux ? Non, il n’y a pas de baguette magique. Il y a juste vous et la réalité du moment, qui devez régulièrement apprendre à ralentir. Et cela s’apprend.

Si vous ne ralentissez pas, vous foncerez comme un bulldozer dans les problèmes à gérer.
Si vous apprenez à ralentir, les problèmes ne disparaîtront pas, mais vous vous sentirez plus à même de les gérer : plus zen, vous allez prendre de la hauteur, moins vous en vouloir, y voir plus clair et trouver des solutions un pas après l’autre.
En ralentissant, vous allez découvrir que vous pouvez faire des choses qui vous font plaisir. Ecouter de la musique ! Se faire plaisir c’est s’écouter, écouter ses envies, s’offrir le droit d’être seule et de ne rien faire, faire des siestes, s’offrir des moments où vous vous coupez des réseaux….
Ralentir, c’est simplement prendre le temps d’être, respirer, vivre. C’est ouvrir la soupape de la cocotte minute.
Apprendre à ralentir, c’est être attentif à s’offrir des espaces pour ralentir (prendre son agenda et caler une demie journée par semaine rien que pour vous).
Enfin, ralentir c’est prendre soin de soi pour mieux prendre soin des autres

 

  • Mon dernier conseil et pas le moindre consiste à retirer le masque que l’on porte. 

Oui, j’ai observé dans ma pratique et dans ma vie personnelle que nous portons souvent un masque, le masque de celle qui joue un rôle pour paraître plus forte, qui ne pleure pas, qui ne se plaint pas, qui gère, qui tient coûte que coûte, je l’appelle le masque de wonderwoman.
Ce masque nous le portons depuis longtemps parce que nous avons entendu et intégré depuis toute petite des messages, des injonctions même de nos parents “sois forte, ne pleure pas, arrête de crier, t’es toujours la dernière !... ”. Ça vous rappelle quelque chose ? N’est ce pas des choses que vous dites à votre tour à vos enfants ?
L’idée ici n’est pas de se flageller ni de culpabiliser qui que ce soit, chacun fait comme il peut. Oui, nous faisons du mieux que nous pouvons.
Je veux simplement attirer votre attention sur le fait d'identifier et de prendre conscience que le comportement que vous adoptez aujourd’hui est issu d’une croyance vous concernant.
Par exemple, si l’on me forçait toujours à me dépêcher, peut-être qu'aujourd'hui je m’arrange toujours pour arriver en retard. Puisque je crois fort au fait que je suis incapable d’être à l’heure, j’ai décidé de me rebeller contre le message de mes parents qui me sommaient de me dépêcher. On peut se rebeller ou y adhérer. Vous voyez l’idée ?

Maintenant que nous avons identifié qu’il existe un message, quel est ce message et la croyance cachée, je vous invite à accepter votre part de vulnérabilité.
Parce que c’est bien là souvent que le bas blesse. Nous ne sommes pas des machines. Nous vivons dans un monde où le passage à l’action et la force masculine sont plus valorisés que la vulnérabilité.
Or, un être humain est fait de puissance masculine et de puissance féminine.
Nous avons tous des émotions, des hauts et des bas, des limites, de la puissance aussi…
La force de vie c’est se reconnecter à tout ce qui nous caractérise. Et dans le monde d’aujourd’hui, il est important d’accepter de laisser de la place à sa vulnérabilité.
Cela nous permet de prendre du recul, de ralentir, de ressentir, d’écouter son intuition qui est très bonne conseillère quand on sait l’écouter finement.
Et lorsqu’on prend du recul, on ne fonce plus tête baissée, on prend de la hauteur, on voit mieux les choses. Tout l’enjeu est d’apprendre à accepter cette vulnérabilité pour oser prendre notre place dans ce monde, oser se sentir légitime d’être autant payée qu’un homme, oser avoir de l’ambition, oser dire non, de s’affirmer, de se donner du courage, de croire en soi en somme…

Alors on fait ça comment ?
On regarde en face la croyance, simplement, avec humilité et courage, on écoute ce qu’il se passe à l’intérieur : qu’est ce que je ressens là en cet instant, qu’est ce qui me traverse comme pensée quand je regarde cette croyance que j’ai de moi ? Si je suis moins forte, je risque quoi ? Si je pleure, je risque quoi ?
On ne meurt pas de tristesse, de colère, ou de désarroi… ce sont simplement des émotions qui se vivent, qui veulent nous dire quelque chose, que nous devons apprendre à écouter sans juger, et qui font de nous des personnes plus alignées dans toutes les sphères de notre vie. 

 

Résumé : 

Donc si je résume : afin de concilier toutes les sphères de sa vie, je vous invite à 

  • ne pas choisir à condition de ne pas vous oublier, 
  • d’identifier vos besoins et faire du tri dans vos priorités et ainsi vous apaiser, 
  • lâcher la pression que vous vous mettez souvent inutilement sur les épaules et 
  • à retirer le masque de wonderwoman pour devenir la femme que vous voulez être. 

 

Conclusion :

Pour conclure cette émission, je rêve d’un monde où les femmes ne s’oublient plus et concilient toutes les sphères de leur vie avec sérénité et joie. La vie n’est pas un long fleuve tranquille, on est d’accord. Cependant, à mon sens, la maternité est un vrai cadeau pour apprendre à mieux se connaître et devenir encore meilleure. 

Je vous laisse avec 3 questions pour méditer dessus :

- Quelle mère voulez-vous devenir ?

- Quelle femme voulez-vous devenir ?

- Quelle place voulez-vous prendre et vous donner dans votre vie, dans ce monde si on veut être plus large ? Et moi, je vous retrouve bientôt pour le prochain épisode.

 

A très vite !

Cathy