Comment s'aimer soi ? + chronique Altern'mamans

  • Amour de soi / Confiance en soi
  • 07 Février 2022
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Mes astuces pour apprendre à s'aimer en priorité

Ecoutez mes conseils pour apprendre à mieux vous aimer pour avoir une meilleure estime de vous et être heureuse au quotidien.

 

Bonjour et bienvenue ! C’est Cathy, vous êtes sur AlternantesFM et je vous retrouve aujourd’hui pour le nouvel épisode d’Altern’mamans : retrouvez votre équilibre.

 

Comment s’aimer soi-même ? Ça change quoi de s’aimer soi et comment on s’y prend ? C’est tout l’objet de cet épisode où on va parler d’amour et d’estime de soi ! Je ne parle pas d’amour entre deux êtres (quoique, on verra !), mais bien d’amour de soi. Ça change quoi de m’aimer en priorité dans ma façon d’être, de me comporter et d’échanger ? Ça change quoi dans mon rapport aux autres, dans le regard des autres ? Ça change quoi dans l’estime que je peux avoir de moi, et est-ce que je peux l’améliorer, si oui comment ? Ça change quoi de s’aimer soi en priorité, et pourquoi le faire d’ailleurs ? C’est pas un peu égoïste tout ça ? 

Je vais essayer de répondre à toutes ces questions !

Apprendre à s'aimer pour retrouver l'équilibre dans sa vie

 

Tout d’abord, retrouver l’équilibre dans sa vie et y compris dans sa vie de maman, ça passe par apprendre à s’aimer soi. Plus globalement, c’est apprendre à avoir une bonne et juste estime de soi.

Pour l’aspect théorique, l’estime de soi, c’est la valeur que nous nous portons tandis que l’amour de soi et la confiance en soi sont les deux piliers qui permettent à l’estime de soi d’exister. L’amour de soi se manifeste dans les actes que nous posons.

En gros, l’amour de soi va, tout comme la confiance en soi, permettre à l’estime de soi de grandir. Plus je vais aimer qui je suis sincèrement, plus je vais me donner de la valeur et vivre une vie heureuse et épanouie. 

Apprendre à s’aimer soi, c’est indispensable. Cela n’a rien à voir avec de l'égoïsme. L’égoïsme par définition c’est un attachement excessif à soi-même qui fait que l'on recherche exclusivement son plaisir et son intérêt personnels. Aujourd'hui, je ne parle pas de ne penser qu’à soi et à ses propres intérêts. Apprendre à s’aimer soi n’est pas à confondre avec ne penser qu’à soi ! Ce n’est absolument pas la même chose ! 

 

Ce que j’ai envie de vous proposer c’est de vous partager dans un premier temps ma compréhension de ce phénomène. 

 

Et je vais tout d’abord vous partager ce que je constate :

Parler d’amour ce n’est pas simple pour tout le monde ! Parler d’amour de cette manière, dire qu’il faut apprendre à s’aimer soi, déjà ça fait face à des réactions : des moqueries, des interprétations, c’est cucul, ça ne marche pas, c’est des foutaises… Peut-être vous êtes-vous dit cela en m’écoutant. 

 

Et ce que je constate aussi et je vais passer pour cela par des questions que je vous invite à vous poser : dites-vous facilement "Je t’aime" ? Recevez-vous facilement de l’affection ou même des compliments de la part de quelqu’un d’autre ? Et quand vous en recevez, que ressentez-vous ? Ou au contraire, donnez-vous plus d’amour aux autres qu’à vous-même ? Seriez-vous prête à déplacer des montagnes pour les autres alors que vous pensez que vous ne méritez pas que quelqu’un le fasse pour vous ? 

Alors s’aimer soi-même, s’apprécier telle que l’on est, c’est une autre paire de manches !

Connaissez-vous vos qualités, êtes-vous capables de les nommer ? Vous aimez-vous lorsque vous vous entendez, lorsque vous vous voyez en vidéo par exemple ? Vous aimez-vous pour ce que vous êtes, pour ce que vous faites ou pensez ? Si vous répondez non à toutes les questions ou à quelques unes, vous êtes au bon endroit. 

Je me souviens lorsque j’entendais ma voix il y a quelques années, à quel point je me sentais gênée et comment je la jugeais (je ne voulais pas l’écouter d’ailleurs). Ou lorsque une personne voulait me prendre spontanément dans les bras, je me souviens du mouvement de recul que je faisais. Pourquoi j’avais ces réactions ? Parce que je ne m’aimais pas comme aujourd’hui, je n’avais pas confiance en moi et en gros, je n’avais pas une bonne estime de moi à l’époque. En tout cas, pas assez pour reconnaître mes qualités et m’ouvrir aux autres (je n’avais pas pour autant vécu de traumatismes hein). Les choses ont bien changé, heureusement, mais ce n’est pas par magie et je vous dirai tout à l’heure comment. 

Cela vous parle ? Pour certaines personnes, j’imagine que oui. 

 

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C’est plus facile et plus naturel de nous auto-dénigrer ou de nous juger négativement plutôt que de reconnaître nos qualités, nos forces et nos compétences. C’est plus facile, mais ça ne sert pas à grand-chose si ce n’est à nourrir cette partie de nous qui ne se donne pas beaucoup de valeur. 

Pour l’explication et la première pépite, c’est ici :

Imaginez qu’au quotidien, vous portiez des lunettes filtrées, elles changent la perception de votre réalité. Concrètement, nous ne percevons pas la réalité telle qu’elle est. Nous déformons l’image que nous avons de nous-même.

Comment expliquer que par exemple je ne supportais pas d’entendre ma voix il y a quelques années et qu’aujourd’hui, cela ne me fasse plus rien ? Comment expliquer que face à une même situation réelle (des jouets étalés partout dans le salon), certaines vont laisser le salon tel quel et rester calme tandis que d’autres vont péter les plombs, régulièrement ? Et bien l’astuce c’est que j’ai réparé mes lunettes. Celles qui restent calmes ont réparé leurs lunettes et voient la situation telle qu’elle est. “Ok le salon est en bazar, si je n’essaye pas d’être perfectionniste, il restera comme ça jusqu’à ce que j’ai le temps ou l’envie de le ranger, ou je vais trouver des solutions alternatives comme demander à mes enfants de ranger, ça ne me prendra pas d’énergie et moi je reste zen face à cela. Ça ne va pas ternir l’image que j’ai de moi.”  

 

Et qu’est ce que c’est que ce filtre sur nos lunettes ? Ce sont notre histoire, nos croyances, nos traumas (réels ou imaginaires), nos schémas inconscients et ancestraux, nos expériences, nos interprétations de ces expériences…

Nous ne sommes pas nés avec une mauvaise estime de nous. Cela s’est construit avec le temps (c’est une bonne nouvelle car cela veut dire que c’est réversible !). Ce n’est pas dans les gènes non plus, je l’ai entendu récemment et j’ai bien envie de vous transmettre cette info.

Avec ces filtres, nous créons une image déformée de nous-mêmes. Une image, un masque que l’on porte, une idée que l’on se fait de ce que l’on CROIT devoir être. 

On s’empêche de s’aimer soi, ça c’est ma deuxième pépite ! On s’en empêche pour différentes raisons et Lise Bourbeau a identifié 5 blessures qui nous empêchent de nous aimer telles que nous sommes et qui nous empêchent d’être nous-même

  • du rejet, 
  • de l’abandon, 
  • de l’humiliation, 
  • de la trahison 
  • ou de l’injustice.

Pour faire face à ces différentes blessures que nous avons soit vécu soit cru vivre (ce n’est pas toujours issu d’un vrai traumatisme), notre moyen de protection c’est de créer un masque, une image déformée de nous. C’est donc pour cela que c’est plus facile d’avoir une fausse image de nous-même pour nous protéger de ces peurs-là. Quand quelqu’un a peur du vide, sa réaction c’est d’éviter de regarder en bas, n’est-ce pas ? Donc quand on a peur d’être abandonné par exemple, on va créer un personnage qui croit avoir besoin des autres : je ne peux pas m’aimer, je suis tout le temps triste, rien ne me va, je ne peux pas être heureuse, etc etc…

 

Et en se disant cela, elle crée une émotion autour des événements de sa vie. Or, nos émotions ont un impact sur notre corps, sur nos pensées et sur nos actions. Face à la réalité nette (on reprend l'exemple de la peur de l’abandon, “ok j’ai le sentiment de ne pas avoir été beaucoup aimée quand j’étais enfant”), il y a une explication très schématique avec deux options  :

  • soit j’ai des émotions positives, je vais rester calme, je ne vais rien attendre des autres, je vais être heureuse de ce que j’ai, je vais savoir dire non, je vais être à l’aise avec la solitude, je vais savoir quoi faire… Globalement, je vais être dans une bonne énergie ce qui va améliorer l’image que j’ai de moi. je m’aime telle que je suis. 
  • soit j’ai des émotions dites négatives, je vais interpréter les données que je perçois en me focalisant sur le négatif : je vais me plaindre, je serai victime des événements de ma vie, je vais pleurer facilement, je ne saurai pas dire non, je vais ruminer, porter un jugement dévalorisant sur moi, etc etc… je m’empêche de m’aimer moi. 

 

En ayant peur, nous croyons qu’on ne mérite pas d’être aimées ou que les autres ne nous aimeront pas telles que nous sommes ou que nous ne pouvons pas les aimer  carrément !

Mais là je vous partage ma troisième pépite : Pour aimer l’autre, il faut s’aimer soi-même ! 

Pour aimer l’autre, son amoureux, ses enfants ou ses proches, les accepter tels qu’ils sont, pour accepter qu’ils nous aiment aussi, il faut d’abord s’aimer soi. 

On le voit bien quand on rumine (“je porte tout et je suis complètement dépassée, pas à la hauteur”) ou quand on anticipe (“ha non mais là, mieux vaut pas que je gère la crise, comme d’habitude, je vais hurler, je suis nulle de toute façon”), ça change l’estime de soi évidemment mais aussi la façon d’aimer les autres : si je n’aime pas qui je suis et la façon dont je réagis, je vais prendre de la distance avec les autres, les mettre à l’écart ou leur faire des reproches (“si je porte tout, c’est bien parce qu’il ne pense même pas à m’aider, il ne me comprend, il ne m’écoute même pas !”), ce qui va baisser l’amour que je leur porte. Moins je m’aime, plus je prends de la distance, plus je m’éloigne des autres, plus je me fais petite et discrète. Et moins je m’aime, moins j’aime les autres puisque je ne vois même plus qu’ils existent (je ne vois plus leurs qualités, leurs forces… Je ne vois plus que ce qui ne va pas ou alors je me dis que je ne suis pas assez bien pour eux).

Bref, vous voyez bien là le cercle vicieux. 

Le cercle vertueux, c’est qu’à l’inverse, plus j’aime qui je suis, plus je perçois mes forces, mes qualités et plus je les mets en avant, plus j’aime les autres et les accepte tels qu’ils sont, là où ils en sont. 

 

Je confirme et réaffirme : apprendre à s’aimer soi est indispensable, notamment pour aimer l’autre. 

La réalité est tout autre, naturellement, nous sommes tous très biens et très beaux tels que nous sommes. 

 

Et pour nous faire du bien, je vous propose une pause musicale avec une chanson choisie pour cet épisode : “M’envoyer des fleurs” de Sandrine Kiberlain et je reviens tout de suite après avec mes techniques pour apprendre à vous aimer dès cet épisode !

 

 

Nous faire du bien tel que nous venons de le faire en écoutant une chanson, ou comme s’envoyer des fleurs comme la chanteuse le suggère, ça fait partie des ressources qui sont à notre disposition pour contrer nos peurs ou nos doutes. 

Il vous faut imaginer une balance dans laquelle d’un côté il y a vos peurs, de l’autre vos ressources. Plus vous aurez de ressources, plus les peurs vont diminuer (ou être moins lourdes dans vos bagages). 

L’idée ici c’est d’accepter toutes les parties de nous, y compris les parties “sales”, “honteuses”, “malades” ou “indignes” de nous-même. Ne les cachez plus. 

Baissez la garde, détendez-vous, respirez. Prenez le risque d’être vue telle que vous êtes (imparfaites), d’être connue, d'être aimée. La vie sans risques, n’est pas une vie. Mais avant de prendre des risques, apprenez à vous sentir en sécurité dans la détente en connaissant ou en développant vos ressources.

Ma première technique consiste donc à vous proposer de trouver quelles sont vos ressources, cherchez-le, observez ce que cela vous procure comme sensation et comme changements par la suite : comme par exemple faire des choses qui vous font vraiment plaisir, être entouré de personnes positives et inspirantes, trouver un soutien professionnel... Il existe autour de vous des ressources qui vont vous permettre de voir les choses autrement (de réparer vos lunettes en fait).  

 

Ma deuxième technique consiste à mettre de nouvelles routines dans votre quotidien. Plus vous allez ancrer de nouvelles routines, plus vous allez installer de nouvelles habitudes y compris dans vos émotions, dans vos pensées et dans vos actions derrière. 

Les ressources que vous avez trouvé peuvent faire partie de ces routines : comme par exemple prendre le temps de lire un bon bouquin pour en apprendre davantage sur sa manière de fonctionner ou sur ses blessures. 

Ancrer de nouvelles habitudes va vous permettre de voir également les choses autrement. Plus on pense à des choses négatives, plus notre moral s’assombrit. Il faut alors retrouver des pensées positives pour apprendre à s’aimer et retrouver confiance en soi aussi ! La confiance en soi se travaille et s’acquiert par l’expérience.

 

Je vous propose de faire deux exercices, l’un consistant à observer et à critiquer vos pensées (donc à les modifier), l’autre consistant à faire un exercice de gratitude.

Je commence par le premier exercice : 5 colonnes

  • prenez le cas d’une situation qui fait apparaître une pensée négative (“un échange avec mon amoureux et il m’a contrarié”)
  • notez ce qui vous vient comme pensée à ce moment là (“il est en train de me critiquer là !”)
  • notez ce que vous ressentez dans votre corps. Est ce que l’intensité de l’émotion est faible (“je me sens bien”) ou très forte (“je me sens en colère”).
  • dans la quatrième colonne, transformez la pensée : exercez-vous à interpréter de façon positive la situation dans laquelle la pensée négative est arrivée. (“je ne suis pas contrariée, j’écoute ce qu’il dit ou je lui dis : attends parce que là je ne comprends pas ce que tu dis et ça pourrait me contrarier” et du coup là ça change aussi sa façon à lui de m’expliquer les choses).
  • Dans la dernière colonne, observez maintenant vos émotions à la suite de ces pensées alternatives. L’émotion doit normalement diminuer et vous permettre de reprendre le contrôle sur vous-même, avoir une vision plus réaliste et surtout ne pas toucher ni l’image que avez de vous, ni la confiance en vous. 

Cet exercice est un excellent apprentissage pour modifier progressivement vos pensées et l’image que vous avez de vous-même. Cet exercice permet également de s’apaiser et de diminuer le stress face à des situations qui jusque-là étaient difficiles à gérer. L’idée c'est de s’habituer à faire des auto critiques constructives pour confronter ses pensées à la réalité (“non, là il n’a pas voulu me critiquer”). L’idée aussi c’est vraiment de nourrir cette partie de vous qui a besoin d’être aimée, tout comme l’on nourrit un petit animal blessé, vous nourrissez de cette façon votre enfant intérieur qui a besoin d’être aimée, soignée, bichonnée. 

 

Ensuite, je vous propose de faire ce deuxième exercice de gratitude cette fois-ci. Je vous invite à prendre en note ces questions que vous pouvez vous poser tous les jours si cela vous parle :

1- Quelles sont les choses que j’apprécie d’avoir dans ma vie en ce moment ?

2- Quelles sont les personnes que j’apprécie dans ma vie ?

3- Qu’est ce que j’apprécie sur moi-même ? 

4- A qui j’apprécie d’exprimer mon appréciation aujourd’hui, à l’oral ou à l’écrit ?

5- J’écris ce pour quoi je suis fière de moi. 

 

Ce qu’il y a à comprendre et à intégrer c’est que vous êtes votre plus grande alliée. Quand on s’aime, on se sent forte, courageuse, on se donne du courage, on se sent calme en général, droite dans ses baskets, fière de soi, confiante. Ça ne vous donne pas envie là ?

 

Ma troisième technique consiste à vous inviter à apprendre à vous connaître, finement. Et c’est presque la technique la plus importante ! Cela se fait sur toute la vie. C’est tout un processus, qui ne se décide pas du jour au lendemain. Il s’agit de faire tout un travail autour de cela de manière active. Il faut de la patience et de la rigueur.

Apprenez à écouter les compliments que l’on vous fait, à reconnaître vos qualités. Repérez vos forces, vos atouts, vos qualités. Regardez-les pour de vrai. La réalité est plus simple que ce qu’il n’y paraît ! Sans minimiser ou sans comparer (ouais mais l’autre il fait mieux que moi), on s’en fiche de qui fait mieux que qui. Peu importe le stade où vous en êtes, acceptez là où vous en êtes. 

Exemple : je suis plutôt optimiste, ça pourrait être mieux car dans certains domaines je reste négative et pessimiste, mais dans d’autres, je le suis carrément, donc ça compte !

Et si vous avez des défauts, ne pas en avoir honte ! Rajoutez juste les quelques mots, “j’ai tels défauts, jusqu’ici” car rien n’est figé dans le temps ni dans l’espace. Que pouvez-vous faire à partir de maintenant pour transformer ces “défauts” ? Est ce possible dès maintenant déjà ? Est ce que ce sont vraiment des défauts ? 

Travaillez sur votre honte (parlez-en, j’en ai parlé dans un autre épisode), et enfin, bien évidemment, identifiez vos blessures. Vous pourrez ainsi mettre des mots sur ce que vous vivez et, à terme, passer à autre chose.

On ne s’aime pas trop mais on s’aime mal. Si on ne s’aime pas, ce n’est pas que nous ne sommes pas dignes d’être aimés, c’est que nous nous dévalorisons et que nous ne nous connaissons pas en vérité. 

Personne n’est nul. Une action, une parole, une pensée, un geste… peuvent être nuls mais ce n’est pas notre personne toute entière. Ne vous identifiez pas à vos actions, vos paroles ou vos pensées. 

Vous êtes bien plus que cela. 

 

Ma dernière technique et elle va dans le sens d’apprendre à se connaître, c’est de cultiver l’affirmation de vous : l’affirmation de soi c’est oser être soi-même tout en continuant à être attentif à l’autre. Vous avez des besoins, exprimez-les et respectez-les. Vous avez des valeurs, prenez-les en compte. Reconnaître ses valeurs va dans le sens d’avoir une vision relativement positive mais surtout plus juste de soi : nous ne sommes pas parfaits. Mais reconnaissez simplement vos valeurs.

Sachez dire non quand vous pensez non. Cela évitera les frustrations ou autre sentiment désagréable. Quand vous dites non, vous dites non à la demande, pas à la personne, ce n’est pas pareil. Quand on dit non aux autres, c’est à soi que l’on dit oui. Écoutez-vous en somme. 

 

Pour résumer cet épisode d’aujourd’hui qui parlait de s’aimer soi-même, il nous faut savoir que nous ne percevons pas la réalité telle qu’elle est. On s’empêche de s’aimer soi pour se protéger de blessures réelles ou imaginaires. Et pour aimer l’autre, il faut d’abord s’aimer soi. 

Apprendre à se connaître reste, à mon sens, le meilleur outil pour s’aimer soi. Nous ne sommes pas nos pensées, nos paroles ou nos actions. Regardons la réalité en face, affirmez-vous, nous sommes des êtres imparfaits mais beaux.

 

Pour conclure, selon moi, l’amour c’est la vie. L’amour ça rend heureux, joyeux, ça fait du bien en règle générale. S’aimer soi, c’est se permettre d’être en vie, en paix avec qui on est, de vivre des expériences plus satisfaisantes ou même extraordinaires, c’est se permettre d’être pleinement soi-même, se permettre d’utiliser toutes ses forces et son potentiel. 

Soyez vous-même, les autres sont déjà pris

Oscar Wilde

vous en valez la peine.

 

A bientôt !