Le loup et l’agneau, tu choisis quel rôle toi ?

Le loup et l’agneau, tu choisis quel rôle toi ?

Pour t’expliquer pourquoi j’en arrive à parler du loup et de l’agneau (les animaux, pas le poème), je dois te parler de mon expérience d’un jour où j’étais formatrice.

Formatrice à l’école Nicolas Gétin, j’ai été coachée par les stagiaires. Oui, on leur a demandé de nous coacher avec une intention pédagogique que l’on peut te livrer si tu veux t’inscrire à l’école. Bref, ce n’est pas le sujet. Mais je les remercie au passage.

Avec le sujet que j’ai amené, j’ai découvert les avantages de ne pas toujours prendre ma place dans certaines relations.

Soit je suis invisible, je me cache et je joue au petit agneau.

Soit je force, j’agresse et je joue au loup. 

Quel intérêt ?

Pendant que je joue à l’agneau, je ne blesse personne, j’ai besoin des autres, je suis une petite bête fragile, je m’efface en somme pour laisser la place aux autres. Et je leur laisse la place des plus intelligents, des plus beaux, des plus malins.

Pendant que je joue au loup, j’impose ma puissance, mon feu, je montre que j’existe, je suis égoïste et je fais passer mes besoins avant ceux des autres. Et je prends au passage la place de Cruella.

Le problème c’est que je vois bien que ça colle pas, ça ne me plaît pas, ça me saoule même ! Je la veux ma place, partout et tout le temps ! Je ne veux pas continuer à croire à ces conneries !

Non mais no way ! Bim ! Prise de conscience ! Je suis soit dans le rien soit dans le trop. Tu m’étonnes que ça ne marche pas. Mon système me raconte des histoires et me fait croire que soit je suis une petite bête fragile soit je suis un grand méchant loup. Mon système (on va l’appeler Ginette) me mets en mode : « tu ne peux pas prendre ta place, tu vois bien que les autres, ils sont plus intelligents que toi » ou bien « faut que tu t’imposes, il est trop con l’autre avec ses remarques à la con » !

Gros scoop (ou pas) : je ne suis pas parfaite !

Et quand j’ai été regarder ce que je veux être MOI : ni l’un ni l’autre. Je veux vivre dans la joie, ma puissance et ma douceur et c’est beau.

Donc, mon challenge, si je l’accepte, est de prendre ma place, partout, tout le temps, avec n’importe qui, ni trop ni trop peu, juste comme je suis moi : douce et puissante.

C’est en expérimentant qu’on avance. Regarde les enfants : c’est en essayant de marcher qu’ils finissent par marcher. Pourquoi en serait-il autrement ?

Donc si tu veux aller regarder avec finesse ce qu’il se passe chez toi et le transformer, sache que je peux t’aider.

Ca se passe ici : Mes programmes d'accompagnement

 

À très vite,