J’en ai marre de subir ma vie !

Il arrive un moment où l’on ressent un profond ras-le-bol. On se dit : "J’en ai marre de ma vie."

Cette pensée récurrente peut venir après une journée de travail épuisante, au milieu d'une dispute familiale, ou simplement en observant que notre quotidien ne ressemble pas à ce que l’on imaginait.

Ce sentiment de lassitude, de frustration, nous envahit lorsque nous avons l’impression de subir les événements, sans avoir le contrôle sur ce qui nous arrive.

Mais pourquoi en arrive-t-on à se sentir pris au piège de cette vie que l’on ne semble plus choisir ?

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Pourquoi subit-on notre vie ?

Subir sa vie découle souvent de croyances limitantes profondément ancrées. On grandit avec des idées préconçues sur ce qu’on devrait être et faire pour être accepté ou aimé.

Prenons un exemple concret : une mère de famille qui jongle entre son travail et ses enfants peut facilement se dire : "Je dois tout faire pour eux, sinon je suis une mauvaise mère." Cette pression constante la pousse à s’épuiser, à oublier ses propres besoins, et à finir par se dire : "J'en ai marre de ma vie."

Cette situation n’est pas rare. Combien de personnes sacrifient leurs aspirations, leurs rêves, simplement parce qu’elles croient que c’est ainsi qu’elles doivent vivre ?

Cela peut toucher n’importe qui : le père de famille qui enchaîne des heures supplémentaires pour subvenir aux besoins de ses enfants, au point d’en oublier sa propre santé ; la jeune cadre dynamique qui accepte toutes les tâches au bureau par peur de décevoir ou de perdre son emploi.

À force, ces personnes finissent par se demander pour qui et pourquoi elles vivent. Elles perdent le sens de leur propre existence.

La complainte : une échappatoire illusoire

Quand on en arrive à cette saturation, se plaindre devient souvent une manière d'extérioriser notre mal-être.

Il est facile de dire : "J’en ai marre de ma vie, tout va mal." Et à vrai dire, se plaindre peut procurer un soulagement temporaire. Cependant, à long terme, cela renforce le sentiment d’impuissance.

Par exemple, Sophie, une amie, se plaignait constamment de son travail : "Je ne supporte plus mon patron, j’ai l’impression que mes efforts ne servent à rien." Chaque jour, elle répétait cette même phrase, mais elle n'agissait jamais pour changer sa situation.

La plainte, sans action derrière, devient un cycle auto-alimenté qui nous enferme encore plus dans cette vie que nous subissons. Il est normal de ressentir de la frustration, mais se plaindre de manière répétée sans chercher de solutions concrètes ne fait que nourrir la sensation d’être coincé.

Pourquoi sommes-nous attirés à subir ?

Cela peut paraître contre-intuitif, mais il est fréquent que l’humain trouve un réconfort dans la routine, même si celle-ci est insatisfaisante.

Pourquoi ?

Parce que la routine, même déplaisante, est prévisible. Elle nous épargne l’inconnu et les risques associés au changement.

Reprenons l’exemple de Sophie. Elle savait que changer de travail représentait un saut dans l’inconnu : "Et si je ne trouve pas mieux ailleurs ? Et si je perds mes repères ?" Subir, bien que frustrant, semblait plus sûr que de prendre des risques.

Cela explique pourquoi, malgré l’envie de changement, beaucoup continuent à se dire : "J’en ai marre de ma vie" sans rien changer. Il y a un confort trompeur dans l’habitude, car sortir de ce cadre implique de faire face à des incertitudes.

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Comment arrêter de subir et commencer à apprécier la vie ?

Alors, comment passer de "J'en ai marre de ma vie" à "Je reprends les rênes" ? Voici quelques étapes concrètes pour cesser de subir et enfin vivre pleinement :

1. Identifier les croyances limitantes :

Chacun de nous est influencé par des croyances qui façonnent notre comportement. Cela peut être des idées héritées de nos parents, de la société, ou de notre propre vécu.

Prenons l'exemple de Marc, un entrepreneur qui croyait fermement que travailler sans relâche était la seule voie vers le succès. Il pensait que s'il relâchait la pression, son entreprise échouerait. En réalité, cette croyance l’a mené au burn-out.

Quelles sont les croyances qui vous poussent à subir ?

Remettez-les en question : sont-elles vraiment valides ?

2. Faire des choix alignés avec soi-même :

Nous avons souvent peur de décevoir ou d’être jugés si nous faisons des choix différents de ceux attendus par les autres. Mais il est essentiel d’apprendre à dire "STOP" et de faire des choix qui reflètent nos propres désirs.

Prenons un exemple : Claire, une amie, culpabilisait de laisser ses enfants au périscolaire pour aller à la salle de sport. Elle avait peur d’être perçue comme une mauvaise mère. Mais lorsqu’elle a commencé à s’accorder ce temps, elle s’est rendu compte qu’elle était plus épanouie, plus disponible pour ses enfants.

Faire des choix pour soi n’est pas égoïste, c’est essentiel pour son bien-être.

3. Prendre des risques calculés :

Changer de vie peut faire peur, mais cela ne signifie pas sauter dans l'inconnu sans filet.

Prenons l'exemple de quelqu'un qui n'aime plus son travail. Il ne s'agit pas forcément de tout quitter du jour au lendemain, mais d'explorer des options. Est-il possible de suivre une formation tout en restant dans son poste actuel ? Peut-on envisager un temps partiel ?

Oser sortir de sa zone de confort, c'est ouvrir des portes vers des opportunités insoupçonnées.

4. Apprécier le chemin :

Il est facile de se focaliser sur ce qui ne va pas et d’oublier d'apprécier les petites choses.

Prenez un instant pour réfléchir à des moments simples qui vous ont procuré du plaisir, que ce soit une promenade en nature, un café avec un ami, ou un bon livre. Ces moments comptent.

Apprécier la vie, c’est aussi apprendre à savourer l’instant présent et ne pas toujours attendre que tout soit parfait pour être heureux.

5. Accepter que tout ne sera pas parfait :

La perfection est l’une des plus grandes illusions qui nous poussent à subir notre vie.

Nous avons tendance à croire que nous devons être irréprochables dans tous les domaines : au travail, en tant que parent, en tant que partenaire… Mais la vérité, c’est que la perfection est inatteignable.

Accepter l’imperfection, c’est se libérer.

Apprendre à se dire : "Je fais de mon mieux et c’est suffisant" est un des plus grands pas vers l’épanouissement.

 

Conclusion

Passer de "J'en ai marre de ma vie" à "Je choisis ma vie" ne se fait pas du jour au lendemain. C’est un chemin semé de remises en question et de prises de conscience.

Mais à chaque étape, en prenant des décisions qui sont alignées avec qui vous êtes, vous retrouvez progressivement le goût de vivre pleinement, pour vous et selon vos propres termes.