Apprendre à ralentir
Apprendre à ralentir
Je ralentis, je ne fais plus rien.
Plus rien ? Non, faut pas abuser. Je vis, je respire, je ressens (le vent qui souffle), je regarde, j’observe, je suis assise là et je ralentis mon corps, ma tête et mes ressentis.
Pourquoi je te raconte ça ?
Parce qu’il y a quelques minutes, je courais partout : la popote, les jouets sur le chemin, les enfants à mettre au bain, un mail à répondre… je me suis vue faire.
Hop hop hop ! Ralentis belle dame ou ça va mal finir.
Résultat ? Je me suis posée dans mon jardin. Et rapidement je me suis sentie inspirée (à écrire d’abord), j’ai ressenti une hâte à ce que les enfants aillent à l’école (et j’ai écouté ça), une envie de reprendre seule mes routines et d’être seule, une envie de travailler (parce que j’ai fait de mon travail un plaisir, même s’il y a aussi des choses pénibles à faire hein)…
Et comme par hasard (ou pas), je n’ai pas pu inscrire mes enfants à la cantine demain et vendredi, ce qui fait que le temps que je vais avoir seule va être court !
Je vois là que ce non-hasard me pousse à apprécier davantage les moments où mes enfants ne seront pas là. Et à apprécier ceux où ils seront là. Sans être dans l’anticipation de ce que je vais devoir faire ou ne pas pouvoir faire. Sans grommeler sur ce que ce que je n’ai pas fait.
Je l’accepte. It’s ok.
Tout cela pour dire que ralentir me permet d’y voir plus clair.
Et toi, est ce que tu vois quand tu as la tête dans l’eau ?
Est ce que ça t’arrive de ralentir ? Qu’est ce que ça te fait ?
A très vite,
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